Mineurs isolés non reconnus : « En France, la dérive actuelle est la présomption de majorité » (Josiane Bigot, présidente de la Cnape)
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Par : Propos recueillis par Flora PeilleLecture : 3 min.
La semaine dernière, le journal Libération révélait que, dans les Alpes-Maritimes, lorsque les services de l’aide sociale à l’enfance mettent fin à la prise en charge des mineurs non accompagnés, ils demandent à la police aux frontières de les interpeller. Ces derniers sont alors placés en retenue administrative puis livrés à eux-mêmes, munis d’une obligation de quitter le territoire français. Selon Josiane Bigot, présidente de la Fédération des associations de protection de l’enfant (Cnape), les pratiques entravant le respect des droits de ces jeunes sont courantes, surtout dans les territoires frontaliers.
Actualités sociales hebdomadaires : Les pratiques telles que les dénonciations et les mises en rétention administrative sont-elles légales ?
Josiane Bigot : Le décret du 30 janvier 2019 permet effectivement la mise en œuvre de ces pratiques. Je pense d’ailleurs que d’autres départements sont concernés. C’est une des dérives que de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques