La semaine dernière, le journal Libération révélait que, dans les Alpes-Maritimes, lorsque les services de l’aide sociale à l’enfance mettent fin à la prise en charge des mineurs non accompagnés, ils demandent à la police aux frontières de les interpeller. Ces derniers sont alors placés en retenue administrative puis livrés à eux-mêmes, munis d’une obligation de quitter le territoire français. Selon Josiane Bigot, présidente de la Fédération des associations de protection de l’enfant (Cnape), les pratiques entravant le respect des droits de ces jeunes sont courantes, surtout dans les territoires frontaliers.
Mineurs isolés non reconnus : « En France, la dérive actuelle est la présomption de majorité » (Josiane Bigot, présidente de la Cnape)

Josiane Bigot, présidente de la Cnape, dénonce le manque de respect des droits des mineurs non accompagnés non reconnus.
Crédit photo Flora Peille / ASH