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Les étudiants de l’Etsup veulent "faire vivre l’avenir de l’école"

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Manifestation des étudiants de l'Etsup

La Région Ile-de-France doit recevoir les étudiants de l'Etsup le 16 mai prochain.

Crédit photo DR
Une manifestation en région parisienne a réuni les futurs professionnels de cette institution au bord de la fermeture. Alors qu’ils réclament le maintien de leurs formateurs et de leurs promotions, l’établissement a reçu cinq offres de reprise.

« Etsup un jour, Etsup toujours ! ». Lundi 12 mai, les étudiants de l’école de travail social parisienne menacée de fermeture ont trouvé leur slogan fédérateur. Réunis à Arcueil (Val-de-Marne), devant les locaux inachevés où ils n’ont jamais pu déménager, ils se mobilisent pour « continuer de faire vivre l’avenir de l’école ». Après le lancement, fin avril, d’un appel à repreneurs, l’Etsup a reçu cinq offres, dont une à l’initiative de salariés, selon une source syndicale. A la découpe.

>>> A lire aussi : L’Etsup mise en péril par un fiasco immobilier

Les étudiants réclament la continuité de la formation avec le maintien des promotions et des équipes pédagogiques. Prenant tour à tour la parole, ils ont témoigné de leur attachement à cette institution centenaire, devant une poignée d’élus régionaux et départementaux de gauche, ainsi que le maire d’Arcueil. Ils sont encore atterrés par ce fiasco immobilier qui a plongé l’école dans l’impasse. « Comme beaucoup, j’étais au courant des difficultés de l’Etsup, mais j’ai fait confiance, comme on me l’a demandé », témoigne Tom, un étudiant en troisième année, finalement surpris par la tournure des événements.

Sauver « l’identité » de l’Etsup

En Ile-de-France, l’Etsup est « l’unique école qui possède une filière d’éducateurs techniques spécialisés », a souligné Céline Honoré, étudiante en deuxième année, vantant son centre documentaire. Étudiante en deuxième année de formation d’assistante de service social, Margot a choisi l’Etsup de manière « un peu pulsionnelle » après avoir vu, lors des entretiens de sélection, la frise chronologique retraçant l’histoire de l’école qui a formé les premières surintendantes d’usine. « L’identité de l’Etsup n’est pas celle de l’IRTS de Montrouge, n’est pas celle de l’IRTS Parmentier, n’est pas celle de Saint-Honoré. Il faut qu’il y ait de la variété dans les diplômes, il faut qu’il y ait de la variété parmi les travailleurs sociaux », déclare-t-elle. « On craint d’être balancés dans la foule, nous précise en aparté Chenoa, étudiante en deuxième année d’éducatrice spécialisée. A l’Etsup, les formateurs nous connaissent, leur bureau est toujours ouvert quand on a un souci. »

Présent lors du rassemblement, le maire EELV d’Arcueil, Christian Métairie, a partagé son incompréhension et sa déception quant à ce chantier avorté. « Nous avons proposé, il y a encore quelques semaines, à la direction de l’Etsup et à la Région, la possibilité d’un lieu intermédiaire d'accueil qui pourrait être disponible au 1er septembre prochain à des tarifs nettement inférieurs », a-t-il rappelé. Une proposition qu’il maintient, bien qu’elle ait été ignorée jusqu’ici.

Une réunion le 16 mai

La Région Ile-de-France, qui a refusé de prendre en charge le déménagement de l’Etsup à Ivry afin de quitter leurs locaux de la Tour Montparnasse, doit recevoir les étudiants le 16 mai prochain. Le 6 mai dernier, le président de l’Etsup, Stanley Jacquet, avait adressé un courrier à la présidente, Valérie Pécresse, l’invitant à revenir sur cette « décision brutale » ayant déclenché l’appel à repreneurs.

>>> Sur le même sujet : Malaise grandissant à l’IRTS Parmentier

 

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