Protection de l'enfance - La préfecture de Gironde conditionne l’hébergement de mineurs non accompagnés en recours à leur retour volontaire vers leur pays d’origine. Illégale, la proposition est condamnée et dénoncée par les associations.
Plusieurs associations girondines dénoncent une situation inédite qui bafoue la présomption de minorité. Pour répondre à la demande d’hébergement de 15 mineurs isolés en errance, la préfecture leur propose de bénéficier du dispositif de l’aide au retour volontaire (ARV). Et ce, alors qu’ils ont tous engagé un recours devant le juge des enfants pour faire reconnaître leur minorité. La proposition est intervenue le 11 octobre, au moment où les jeunes hébergés en hôtels par les services du Samu social étaient remis à la rue.
« La directrice de cabinet de la préfète nous a informé que ces jeunes avaient la possibilité d’être reçus dans le centre…
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