500. C’est le nombre de rendez-vous pris cette semaine au sein du premier centre de vaccination dédié aux personnes les plus précaires.
Pour les personnes de plus de 75 ans
Ouvert lundi 15 février à Bobigny en Seine-Saint-Denis, il a pour objectif de réduire les inégalités d’accès à la vaccination en respectant la stratégie mise en place par le Gouvernement. Ce sont, en effet, les personnes âgées de plus de 75 ans ou ayant des facteurs de comorbidité qui y sont accueillies.
Sa mise en oeuvre relève d’un partenariat entre la préfecture de Seine-Saint-Denis et le Conseil départemental. La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France se chargent de la coordination.
«Favoriser l’accès aux vaccins pour les publics les plus précaires qui rencontrent des difficulté d’accès au système de santé français comme, par exemple, les personnes non francophones, est l’objectif principal», explique l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (ARS).
Concrètement, les services de la CPAM contactent des personnes éligibles à la vaccination identifiées comme éloignées du système de santé. Si elles acceptent de se faire vacciner, l’assurance maladie se charge d’organiser le rendez-vous. Pour assurer la mobilité, les collectivités territoriales organisent le déplacement du public du domicile vers le centre, à bord de minibus.
Des conditions à l’extension régionale
S’il s’agit pour l’heure d’une expérimentation, la création d’autres centres pourrait avoir lieu. « Pour l’instant, cela fonctionne plutôt bien mais il est essentiel de vérifier, si l’adhésion du public au dispositif se poursuit et surtout si la coordination entre les différents acteurs fonctionne bien, avant de l’étendre à d’autres départements », précise l’ARS d’Ile-de-France.
En parallèle, des équipes mobiles de vaccination vont être déployées en Ile-de-France pour se rendre à domicile, en résidence autonomie ou en foyers de travailleurs migrants, là où résident les personnes les plus isolées socialement. Là encore, leur efficacité tient à la mobilisation de l’ensemble des partenaires.
De fin février à fin mars, le volume régional de vaccins réservé aux publics les plus éloignés du système de santé s’élève à 50 000. « Il s’agit, en Ile-de-France, d’une population nombreuse, qui a déjà été lourdement touchée par l’épidémie de Covid-19 », conclut l’ARS.
