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Inquiétude dans le secteur associatif de l’animation, de l’éducation et de la culture

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La dernière enquête publiée par l’organisation professionnelle Hexopée atteste de l’inquiétude persistante des professionnels du secteur de l'animation quant à la poursuite de leurs activités.

Crédit photo Lilian Cazabet / Studio Hans Lucas via AFP
Menée auprès de 10 000 associations éducatives, culturelles et d’animation, une enquête publiée par l’organisation professionnelle Hexopée pointe l’inquiétude persistante des professionnels après la crise sanitaire quant à la poursuite de leurs activités. 

Les conséquences de la crise sanitaire continuent de mettre à mal l’activité des professionnels des secteurs de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation. Tel est le constat de la dernière enquête de l’organisation professionnelle Hexopée (1), publiée le 7 juillet et menée auprès de 10 000 associations. Baptisée « Covid-19 un an après : où en sont les associations ? », ses résultats révèlent que 60 % des structures interrogées ne mènent actuellement que la moitié de leurs actions.

« Les associations de la branche “Eclat” (animation), bien que très volontaires et motivées, sont encore préoccupées par la situation générale (actions, missions, projets), la jugeant difficile pour 58 % et très difficile pour 10 % », précise Hexopée.

Des solutions à pérenniser

Bien qu’ils aient permis de limiter les dommages collatéraux de la crise liée à la Covid-19, le fonds de solidarité mis en place et l’octroi de délais de paiement sont insuffisants. Ainsi, 41 % des associations jugent leur situation financière difficile depuis le début de l’année et 23 % d’entre elles disposent de moins de trois mois de trésorerie pour assurer la continuité de leurs actions.

Pour les acteurs, les subventions annoncées (35 %), la mise en place d’une aide exceptionnelle (25 %) et une aide à la communication constituent « des solutions qui permettraient d’accompagner la reprise d’activité et de faire baisser le recours à l’activité partielle », mais elles doivent être confirmées.

Des adhérents en baisse

Autre préoccupation : la diminution du nombre d’adhérents, pointée par 57 % des associations sondées. Pour 65 % d’entre elles, maintenir le lien avec les bénéficiaires constitue l’enjeu majeur. Enfin, 65 % des structures envisagent de nouveaux projets ou une extension de leurs activités d’ici à la fin de l’année et 74 % sont favorables à des rapprochements avec d’autres associations. « Un sentiment probablement influencé par le fait que 63 % ont pu trouver un appui dans cette période de crise auprès de réseaux fédératifs ou d’organisations professionnelles », conclut Hexopée.

 


(1) Cette enquête nationale s’est déroulée du 30 mars au 30 avril 2021 et a été construite avec les membres du Mouvement associatif et du Réseau national des Maisons des associations (RNMA), en lien avec la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et en partenariat avec Hexopée et France générosités.

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