Un mois après la fin de la trêve hivernale, le Collectif Associations unies (CAU) a dressé un bilan sévère des expulsions. L’instauration urgente d’un moratoire concernant les lieux de vie informels est attendue. L’augmentation massive des évacuations condamne des milliers de personnes à l’errance et rompt brutalement leur accompagnement social.
103. C’est le nombre d’expulsions de lieux de vie informels (squats, bidonvilles…) qui se sont produites depuis le 31 mai, date de fin de la trêve hivernale. Parmi les départements concernés, la Haute-Garonne, le Nord, le Pas-de-Calais, l’Essonne et la Seine-Saint-Denis.
« Il s’agit de l’expulsion de plus de 16 000 personnes, bien que les mêmes individus soient parfois concernés plusieurs fois. C’est avéré, le manque de consignes gouvernementales a pour conséquence directe d’accélérer les expulsions », révèle Lila Cherief, coordinatrice de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels,…
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