TRIBUNE - Mineurs isolés étrangers, mineurs non accompagnés, jeunes en errance, « mijeurs »… Autant de termes pour désigner des enfants étrangers qui sont sur le territoire français sans représentant légal. Quelle que soit l’expression utilisée, pour La Cimade, tous ces jeunes doivent bénéficier d’une protection.
« En dépit de dispositions protectrices, les enfants font face à de multiples dysfonctionnements dès le stade de leur présentation aux services de l’aide sociale à l’enfance et jusqu’à leur sortie du dispositif. Conséquence : la rue, la violation de leurs droits fondamentaux, l’exposition à des traitements inhumains et dégradants, à des risques de maltraitance, voire d’exploitation. Cette absence de protection trouve son origine dans la culture du soupçon largement répandue chez les acteurs institutionnels qui les amène souvent à ne considérer ces enfants que comme…
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