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Maisons d’arrêt : en Ile-de-France, la surpopulation expose les détenus à la Covid-19

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En Ile-de-France, dans 122 cellules, 3 personnes partagent 9 m² pour vivre, selon l'OIP.  

Crédit photo Guillaume Souvant / AFP
En pleine crise sanitaire, le surpeuplement des maisons d’arrêt d’Ile-de-France inquiète Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Celle-ci déplore que le risque sanitaire passe après un contexte préélectoral sécuritaire.

« Irresponsable ». Ainsi Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), a-t-elle qualifié l’augmentation persistante du nombre de détenus dans les maisons d’arrêt d’Ile-de-France. Un commentaire qui fait suite aux derniers chiffres publiés par l’Observatoire international des prisons (OIP) sur son compte Twitter.

Le 12 avril, les taux d’occupation respectifs des établissements de Villepinte (Seine-Saint-Denis), de Bois-d’Arcy (Yvelines) et de Nanterre (Hauts-de-Seine) s’élevaient respectivement à 172 %, 165 %  et 145 %. Sur la région, « dans 122 cellules, trois personnes sont contraintes de vivre 22 h sur 24 entassés dans 9  », précise l’OIP. Des chiffres qui n’ont rien de véritablement nouveau mais qui alarment en pleine épidémie de Covid-19.

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