Tandis que des sénateurs proposent de supprimer la couverture maladie universelle aux étrangers en situation irrégulière (1) et que la durée maximale de placement en rétention administrative (CRA) est passée à 90 jours (2), le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a publié, le 21 février, un avis sur la prise en charge sanitaire des personnes au sein des centres de rétention, une mission attachée aux unités médicales implantées dans chaque centre (les UMCRA).
Le CGLPL le rappelle : l’égalité et la continuité des soins pour tous sont des droits fondamentaux, garantis par le onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946. Or, lors de ses visites, il a pu constater que "l’accès à un examen médical demeur[ait] aléatoire".
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