Intitulé "Les politiques de "déradicalisation" en France : changer de paradigme", le rapport final de la mission des sénatrices Esther Benbassa et Catherine Troendlé pointe du doigt des mesures arrivées trop tardivement et, pour partie, qui se montrent inefficaces. Elles regrettent notamment le manque d'individualisation de la prise en charge des personnes radicalisées.
Dans son rapport final, publié jeudi 13 juillet, la mission sénatoriale "Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe" confirme les vives critiques qu'elle avait commencé à énumérer à l'égard de la politique de lutte contre la radicalisation menée en France, avec son bilan d'étape de février dernier.Premier regret des sénatrices, Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR), rapporteures de la commission des lois : le caractère trop tardif de la mise en place d'une politique de déradicalisation. Le rapport relève, en effet, que ce n'est qu'en avril 2014 que la France s'est dotée d'un premier plan, bien après certains de ses voisins européens, comme la Grande-Bretagne qui s'est…
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