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Plaidoyer pour l’indemnisation des salariés contaminés par le coronavirus (Fnath)

Travailleuse sociale masque Covid_19

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Crédit photo DR
Le Covid-19 ne compte pas au rang des maladies professionnelles reconnues et pourtant, il fera des victimes parmi bénévoles et salariés aujourd’hui en activité. De quoi conduire la Fnath (association des accidentés de la vie) à préconiser la création d’une commission et d’un fonds d’indemnisation spécifiques.

« A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle », demande Nadine Herrero, présidente de la Fnath. Les bénévoles et salariés qui sont à pied d’œuvre pour que fonctionnent les secteurs essentiels pendant le confinement, et qui auront été contaminés par le Covid-19, doivent pouvoir être reconnus comme des victimes d’une maladie contractée dans le cadre de leur travail. Et donc indemnisés.

Pour cela, elle en appelle à la mise en place d’une commission ad hoc. Ce collège d’experts définirait les critères d’indemnisation et garantirait une égalité de traitement entre les personnes dédommagées. A terme, elle pourrait aussi produire des bilans chiffrés. Le fonds, dont elle réclame aussi la constitution, devrait, selon la Fnath, être abondé par l’assurance maladie, l’Etat et les assureurs. Il pourrait trouver sa place au sein de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam). L’association ne se prononce pas sur le montant nécessaire, mais sa présidente Nadine Herrero l’estime faible au regard des mesures annoncées par ailleurs, pour soutenir les entreprises par exemple. « Applaudir les personnels soignants et autres, c’est très bien mais nous devons aller au-delà, énonce-t-elle. La nation le leur doit ! »

A la question de savoir pourquoi la Fnath ne sollicite pas plutôt la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle, elle explique que les délais de négociation seraient trop longs et que, de surcroît, être infecté dans le cadre de l’exercice de son travail n’implique pas nécessairement, en l’occurrence, la responsabilité de l’employeur. Voilà pourquoi, alors que des plaintes commencent à être déposées, la Fnath, elle, n’entend pas en porter.

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