Alors que la grande majorité des victimes de violences conjugales, physiques et psychologiques, ne portent pas plainte, le gouvernement s'apprête à lancer une plateforme de signalement en ligne qui permettra de supprimer l'obstacle du déplacement en commissariat.
Aujourd’hui, seules 20 % des victimes de violences conjugales portent plainte. Pour tenter de remédier à cette problématique de sous-déclaration, Marlène Shiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a annoncé lors d’un colloque organisé le 21 novembre à l’Assemblée nationale, le lancement, la semaine prochaine, d’une plate-forme de signalement en ligne des violences conjugales. Ce dispositif doit permettra aux femmes de porter plainte sans avoir besoin de se rendre au commissariat.Chaque année, 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales ; 123 en meurent, une tous les trois jours. "Les violences physiques sont les plus voyantes mais elles ne doivent pas occulter les autres", a souligné Marie-Pierre…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?