La crise d’attractivité des métiers du secteur, conjuguée à de nouvelles formes d’organisation du travail, ont fait exploser le travail temporaire, induisant des effets délétères, estime la fédération des associations de protection de l’enfance dans une note de positionnement.
Le recours à l’intérim n’est pas nouveau. Mais il a connu « un changement d’échelle particulièrement inquiétant ces dernières années », affirme la Convention nationale des associations de protection de l’enfance (Cnape) dans une note de positionnement publiée en octobre 2025.
La fédération pose un diagnostic sans concession sur les conséquences de ce mode d’exercice :
- Pour les enfants. Le travail temporaire « fragilise leurs repères, dégrade leur santé et est de plus en plus souvent utilisé dans les situations les plus complexes, où l’encadrement et le niveau de qualification devraient être au contraire les plus importants. »
- Pour les associations. « Si l’intérimaire arrive souvent en soutien dans un moment de crise, le modèle, dans son usage actuel, crée des surcoûts majeurs
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