Trois mois après un premier rapport dans lequel l’ONG Human Rights Watch dénonçait les nombreux défaillances de la prise en charge des mineurs isolés, la situation ne s’est guère améliorée pour ces jeunes qui tentent de faire reconnaître leur minorité à Paris.
En juillet, Human Rights Watch faisait état d’entretiens sommaires, alors que, selon la réglementation française, ils devraient durer au moins deux heures : sur près de 6 700 personnes reçues l'année dernière, 45 % avaient essuyé des rejets expéditifs, souvent sans recevoir de décision écrite. Directement mises en cause, la Mairie de Paris et la Croix-Rouge française, qui intervient pour celle-ci depuis 2015 comme opérateur afin d'émettre un avis sur la minorité d
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