Des jeunes qui restent livrés à eux-mêmes pendant la durée de la procédure et des critères d’évaluation toujours aussi douteux pour déterminer leur majorité… Telle est la conclusion de l’ONG Human Rights Watch, quelques mois après un premier rapport, publié en juillet, sur la prise en charge des mineurs isolés à Paris.
Trois mois après un premier rapport dans lequel l’ONG Human Rights Watch dénonçait les nombreux défaillances de la prise en charge des mineurs isolés, la situation ne s’est guère améliorée pour ces jeunes qui tentent de faire reconnaître leur minorité à Paris.
En juillet, Human Rights Watch faisait état d’entretiens sommaires, alors que, selon la réglementation française, ils devraient durer au moins deux heures : sur près de 6 700 personnes reçues l'année dernière, 45 % avaient essuyé des rejets expéditifs, souvent sans recevoir de décision écrite. Directement mises…
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