« Ils ont été violentés et malmenés, c’est un traumatisme. L’angoisse de la séparation, les départs forcés ou les trahisons engendrent des cauchemars et des insomnies. Quand certains font de la dépression, d’autres développent des addictions », témoigne Caroline Mercier, éducatrice référente au sein de l’établissement Bx Jean-Baptiste Scalabrini qui accueille 50 jeunes mineurs non accompagnés (MNA) à Vannes (Morbihan) (le dispositif dépend de la fondation des Apprentis d’Auteuil). « Mais c’est un public assez pudique qui ne nous sollicite pas forcément pour nous dire que ça ne va pas », précise-t-elle.
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