Pourquoi le choix des « récits » pour parler des mineurs isolés étrangers ?
Nous voulions leur donner la parole à la première personne pour les rendre visibles autrement qu’à travers des images dramatiques ou des statistiques. Nous sommes partis de leurs récits à partir d’entretiens réalisés avec eux sans grille imposée. Ils ont pu nous dire ce qui leur tenait à cœur. C’était important pour ces jeunes dont l’accès à une protection est conditionné à la « bonne manière » de se présenter. On voulait aussi que l’ouvrage soit représentatif de la réalité ; c’est pourquoi il y a moins de filles qui se racontent. La plupart des mineurs non accompagné
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