« Le national n’impose jamais. On ne serait pas suivi », insiste Thierry D’Aboville. Le secrétaire général de l’Union nationale des associations ADMR (Aide à domicile en milieu rural) ne laisse planer aucun doute. La meilleure façon de décliner les décisions nationales, du siège vers les territoires, c’est de laisser ces derniers… fixer eux-mêmes les orientations. Si ce n’est pas la rue qui gouverne, selon la formule consacrée de l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, à l’ADMR, ce sont a minima ses représentants locaux. Eux seuls connaissent la singularité de l’environnement social et politique. « Un projet associatif comme le nôtre se vit sur le terrain, pas dans un bureau à Paris. Les décisions doivent donc être ascendantes et non descendantes. Il ne s’agit pas que le local fasse du national », poursuit Thierry d’Aboville.
La gouvernance d’une organisation est intimemen
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