Comme chaque année, la fin de la trêve hivernale marque la reprise des expulsions locatives. Après deux ans de report en raison du contexte sanitaire, son effectivité est à nouveau actée au 31 mars 2022. Dans leur dernière étude, la Fondation Abbé-Pierre et l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne se sont interrogées sur les conséquences de ces expulsions. Leur enquête, « Que deviennent les ménages après l’expulsion de leur domicile ? », montre que 32 % des familles interrogées n’ont pas retrouvé de logement et vivent à l’hôtel, chez un tiers ou dans un lieu de vie informel une à trois années après leur mise à la porte. Pour 29 % d'entre elles, l'activité professionnelle a été interrompue.
Impact sur la santé physique et mentale
Après avoir été expulsés, 71 % des répondan
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