C’est l’accusation classique brandie par le pouvoir turc pour discréditer ceux qu’il considère comme ses opposants ou simples critiques : « appartenance à un groupe terroriste », un délit puni par une peine minimale de cinq ans de prison. Arrêté par la police et détenu de manière arbitraire depuis le début du mois de juin, le travailleur social Bilal Yildiz, membre du bureau de représentation d’Istanbul de la Fondation des droits de l’Homme de Turquie (HRFT), est jugé depuis le 13 décembre 2022 et risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement. La prochaine audience dans ce procès était prévue les 4 et 5 janvier 2023. « M. Yildiz a été détenu dans des cellules…
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