Olivier Razac : Il existe deux formes d’application des peines : d’un côté, l’incarcération et, de l’autre, la probation. Le rapport à la justice les distingue. Lorsqu’une personne est incarcérée, personne ne lui demande son avis. La participation à la sanction reste accessoire. Dans la probation, la manière de punir s’oppose à la prison. La personne évolue dans le milieu social libre, mais sa capacité à vivre à l’extérieur avec des obligations à respecter (travail, soins, etc.) est mise à l’épreuve. Actuellement, près de 70 000 personnes sont incarcérées et 170 000 effectuent une peine probatoire à un instant T, laquelle regroupe le…
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?