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Prison : « La réinsertion, une fiction nécessaire » (sociologue)

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Spécialiste du monde carcéral depuis trente ans, Corinne Rostaing, maître de conférences en sociologie et anthropologie, analyse le processus de dégradation qui touche aussi bien les personnes détenues que toutes celles et ceux qui travaillent en prison ou en subissent le stigmate à l’extérieur.
Actualités sociales hebdomadaires : En quoi la prison est-elle une institution dégradante ?

Corinne Rostaing : Contrairement à des institutions telles que la justice que je qualifie d’« honorables », la prison est associée à des valeurs négatives : le crime, la peur, la sanction. Elle est dégradante, d’abord, par sa mission, réduite à un rôle de gardiennage des individus. Elle l’est ensuite vis-à-vis des détenus, doublement disqualifiés socialement et moralement par leurs actes, qu’on laisse vivre dans des conditions indignes. Enfin, en raison de la stigmatisation qui touche les personnes incarcérées pendant leur peine et après…
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