La lumière décline doucement le long des grandes tables sur lesquelles le buffet est dressé. Au fond du jardin partagé que borde un enclos de poules pondeuses, le repas attend les derniers convives pour démarrer. Les premiers arrivés discutent, un verre de soda à la main, assis sur des poufs à même le sol. Ce soir, comme chaque premier mercredi du mois, le dîner est organisé pour rassembler la communauté des « wakeurs » ainsi que les salariés et les bénévoles de Wake up Café. Les « wakeurs » étant les bénéficiaires de cette association : des sortants de prison dont la peine s’achève hors les murs.
C’est le cas de Stéphane(1), 44 ans. Sorti en mars dernier, il bénéficie actuellement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?