Le collectif Alerte, qui réunit 37 fédérations et associations nationales de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, réagit aux propos tenus par le Premier ministre, le 19 février, devant l’Assemblée nationale, pour défendre sa proposition de renforcer les "contreparties" aux aides sociales. "Il n’est pas scandaleux, je le dis comme je pense, de poser la question des droits et des devoirs", a-t-il expliqué, affirmant que sa proposition pouvait aussi valoir pour les aides "aux acteurs économiques".
"Quelques mois seulement après la présentation de la "stratégie pauvreté" par le président de la République, ces déclarations viennent confirmer un risque de stigmatisation des plus précaires", estime le collectif Alerte. Au lieu de mettre en place le "conditionnement du versement des aides sociales à des contreparties d’activités ou d’activités d’intérêt gé
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