Alors que le plan de lutte contre les violences à l'école se fait toujours attendre, une des solutions envisagées par le groupe de travail qui planche sur ce projet continue de faire réagir les professionnels : la suppression des prestations sociales aux familles d'élèves violents. Une mesure qui, selon la Cnape et le CNDPF, exclura davantage les foyers concernés et compromettra un peu plus leurs chances d'insertion.
"Comment assumer pleinement sa fonction parentale, être disponible pour l’éducation de son enfant alors que l’on est soi-même fragilisé par des difficultés persistantes d’insertion sociale, culturelles, économiques, et que l’on peut lui offrir que des conditions de vie empêchant une scolarité sereine ? Comment oublier la part de responsabilité collective et sociétale dans ces passages à l’acte ?", interroge la Cnape (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), ce jeudi 14 février, dans un communiqué.Plus d’un mois après…
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