« Le bénévolat est l’action de la personne qui s'engage librement, sur son temps personnel, pour mener une action non rémunérée en direction d'autrui, ou au bénéfice d’une cause ou d’un intérêt collectif. » Cette nouvelle définition du bénévolat proposée mardi 28 juin par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) vise à élargir les contours de l’activité bénévole. Avec cette actualisation de la définition de 1989 (1), il s’agit ainsi de pouvoir considérer comme bénévole une personne engagée par exemple en faveur de la « préservation de l’environnement » ou des « droits humains », souligne l’assemblée constitutionnelle.
Formation des élèves
Une série de recommandations pour mieux reconnaître le bénévolat est par ailleurs dressée par le Cese, qui préconise en premier lieu de développer la formation des élèves délégués ou engagés dans des actions bénévoles. En écho à de récurrentes propositions dans le débat politique, le conseil rappelle également que le bénévolat ne peut être effectué en contrepartie d’une rétribution financière et appelle donc à interdire les activités bénévoles réalisées en échange du versement des minima sociaux.
Le Cese invite en outre à actualiser la Charte d’engagements réciproques entre l’Etat, le mouvement associatif et les collectivités territoriales pour y inscrire la « réaffirmation des libertés associatives et de leur protection ». Une mesure qui vise à « retravailler la relation de confiance entre les pouvoirs et le tissu associatif ». Enfin, pour ajuster les politiques publiques, l’avis recommande de mieux mesurer l’engagement bénévole par le biais d’enquêtes statistiques poussées et d’un programme de recherche.
(1) Selon la définition du Cese en 1989, le bénévole est « celui qui s'engage librement pour mener une action non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial ».