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"Ce marchandage migratoire fait fi de la situation personnelle des migrants"

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Lionel Crusoé porte la voix du collectif d'associations devant le Conseil d'Etat pour dénoncer les modalités de l'accord migratoire franco-britannique.

Crédit photo DR
[INTERVIEW] L’accord migratoire franco-britannique, signé en juillet 2025, prévoit la réadmission en France des migrants ayant traversé la Manche clandestinement. Une quinzaine d’associations (1) ont attaqué le texte devant le Conseil d’Etat le 10 septembre dernier. Entretien avec leur avocat Lionel Crusoé.

Lionel Crusoé, en tant qu’avocat des organisations requérantes dont Utopia 56, le Gisti, le Secours catholique et La Cimade, a demandé la suspension de l’accord « one in, one out » qui prévoit un échange de migrants entre Paris et Londres.

ASH : En quoi consiste cet accord franco-britannique ?

Lionel Crusoé : Cet accord international de réadmission aux frontières a pris effet en août après un décret d’application français. Son dispositif du « one in, one out » innove en droit français, avec un système de rééquilibrage entre le nombre de personnes qui entrent au Royaume-Uni et le nombre de personnes qui sont réadmises en France. Il cible les exilés arrivés au Royaume-Uni à partir de traversées pér

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