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Sans-abrisme : le collectif Le Revers se reforme pour les municipales à Paris

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En août 2025, près de 250 personnes à la rue avaient occupé le parvis de l'Hôtel de ville de Paris à l'initiative de l'association Utopia 56.  

Crédit photo Hans Lucas via AFP
Le Revers de la médaille, né dans le cadre des JO 2024 pour lutter contre l’invisibilisation des sans-abri, devient Le Revers. Il interpelle les candidats pour qu’ils s’engagent sur un plan de prise en charge des personnes sans domicile.

ATD quart monde, Fédération des acteurs de la solidarité, Fédération Addiction, Les Enfants du Canal, Les Oubliés de la République, Médecins du monde, Uriopss Ile-de-France, Utopia 56… Une trentaine de structures relancent la dynamique née en octobre 2023 en amont des Jeux olympiques de Paris.

A l’époque, le collectif, qui s’appelait alors Le Revers de la médaille, avait alerté contre les pratiques consistant à débarrasser l’espace public de ses sans-abri. Dans un rapport publié à l’issue des Jeux, il faisait état de quelque 20 000 personnes déplacées, dont au moins 4 550 mineurs, en un an et demi.

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A quelques mois des élections municipales à Paris – prévues les 15 et 22 mars prochains –, le collectif devient Le Revers pour faire du sans-abrisme « un thème fort de la campagne ».

« Sans prendre parti pour un candidat, ni pour un parti, nous souhaitons que les candidats s’engagent concrètement sur un plan de prise en charge des personnes sans domicile », écrivent les signataires d’une tribune.

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Le Revers motive son action à la fois par le désintérêt des pouvoirs publics et la détérioration de la situation des personnes sans domicile à Paris. Lors de la dernière Nuit de la solidarité à Paris, le nombre de sans-abri décomptés a de nouveau augmenté, avec une proportion de femmes toujours plus importante.

« L’heure est grave, il y a urgence à agir », alertent les auteurs du texte.

La tribune souligne que des solutions sont sans cesse proposées. L’installation d’un lieu de premier accueil des personnes exilées, comme cela a été fait pour les personnes ukrainiennes, serait, par exemple, une réponse à la présence permanente de campements depuis dix ans dans la capitale.

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Les auteurs appellent également les pouvoirs publics à respecter les obligations légales qui leur incombent. Notamment l’hébergement des mineurs en recours, des femmes enceintes, des mères isolées et de leurs nourrissons, qui relève du conseil départemental – et donc à Paris, de la même collectivité que la ville.

Dimanche 5 octobre, les associations s’étaient réunies sur le parvis de l’Hôtel de ville, y déposant une urne géante pour marquer les esprits.

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