« La vie commence à 60 ans », chantait Tino Rossi… sauf si on a le malheur d’être gravement malade ou accidenté passé cet âge, car c’est à partir de 60 ans que l’on arrête, en France, de pouvoir avoir accès aux politiques publiques.
Les établissements et services médico-sociaux ont l’obligation de signaler aux autorités toute situation de maltraitance envers les personnes accueillies. Si la loi du 7 février 2022 a donné une nouvelle définition de la maltraitance, il est parfois difficile de qualifier certains dysfonctionnements dans la prise en charge de personnes vulnérables : maltraitance ou accident ? Illustration au travers de décisions de justice en la matière.
Les personnes âgées ou handicapées sont-elles privées, sous le « joug » des aidants familiaux et des professionnels, de leurs droits de prendre des décisions ou, au contraire, accompagnées et encouragées vers une prise de parole personnelle ? Experts et acteurs de terrain témoignent.
Interlocuteur privilégié des personnes confrontées à des problèmes d’insertion, de formation ou d’emploi, le chargé d’insertion leur apporte des solutions sur mesure, en respectant leur temporalité.
L’augmentation du nombre de personnes sans domicile confronte les professionnels du secteur de l’hébergement d’urgence à des injonctions paradoxales. D’un côté, l’accueil inconditionnel, de l’autre, le tri des publics, faute de places suffisantes.
Le dispositif institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Ditep) de la Fondation Les Nids, près de Rouen, propose des accompagnements sur le lieu de vie des jeunes. Une modalité innovante qui renforce leur soutien, notamment lorsqu’ils bénéficient d’une mesure de protection de l’enfance.
RSA, AAH, minimum vieillesse… En 2022, le nombre d’allocataires d’aides sociales augmente pour une large part de prestations alors qu’en parallèle, les dépenses étatiques globales ne connaissent pas d’évolutions significatives.
Une instruction publiée au Bulletin officiel du 30 novembre 2023 vient détailler la répartition de crédits de l’exercice 2023 pour la seconde partie de la campagne budgétaire des ESMS. Au programme, l’augmentation des indemnités pour le travail de nuit, ou encore des financements pour soutenir le pouvoir d’achat.
Dans le nouveau cahier des charges du secteur de l'aide à la personne, publié ce mardi 28 novembre au Journal officiel, plusieurs évolutions sont notables, à commencer par la fin des "barrières d'accès", et les vérifications des antécédents du candidat à l'embauche.
A Uchaux (Vaucluse), l’accueil de jour de l’Apei a fait appel à un institut de formation, l'Imfris, pour informer ses résidents sur leurs droits. Un partenariat gagnant-gagnant qui sert aussi les étudiants en travail social.
Lors de la Conférence nationale du handicap, le Président a mis en avant la nécessité de rendre les établissements recevant du public (ERP) accessibles pour les personnes en situation de handicap. Cette mise en accessibilité se traduit par le développement de deux dispositifs présentés dans une circulaire en date du 20 novembre.
Souvent tues, les agressions sexuelles sur personne âgée ou vulnérable dépendante sont une réalité. En établissement, les professionnels, dont une part assistait à une journée consacrée à ce thème le 23 novembre dernier à Nantes (1), manquent cruellement d’outils et d’informations pour y faire face.
Actes racistes, sexistes, anti-LGBT, traitements défavorables... L’Observatoire des inégalités publie le 28 novembre un premier rapport sur les discriminations en France. Une façon d’« objectiver le débat » et de pallier un manque de travaux sur le sujet.
La secrétaire d'état chargée de l'enfance Charlotte Caubel répond aux partisans du « plan Marshall » et annonce la tenue d'un « temps politique fort », qui réunira une délégation de responsables de départements et les ministres concernés par l'enfance avant Noël.
Pour soutenir les victimes de violences conjugales, une aide d’urgence peut leur être attribuée. Un décret en détaille les conditions.