Du temps, des compétences, de l’argent… Les associations de soutien aux plus démunis ont besoin de l’aide de tous et le font savoir. En période de pandémie, elles manquent de personnels et de bénévoles. Outre quelques personnes malades, d’autres absences sont liées à la garde d’enfants.
Le 19 mars, Julien Denormandie, ministre de la Cohésion des territoires, reconnaissait ignorer le taux d’absentéisme, mais pointait de réelles difficultés. Difficultés accentuées par le fait que nombre de bénévoles comptent, en raison de leur âge, parmi les personnes fragiles et, pour certains, suspendent de ce fait leurs activités. Dès lors, ceux qui disposeraient de temps libre en raison, par exemple, d’un chômage technique pourraient utilement rejoindre des associations qui interviennent auprès des plus démunis.
Le 18 mars, le Pro Bono Lab, qui promeut habituellement le mécénat de compétences des entreprises, invitait à donner de son temps sous forme de bénévolat de compétences. Une activité qui peut se faire aussi à distance, pour certaines missions.
Enfin, toutes les associations caritatives ont besoin d’argent, à l’image de la Fondation Abbé-Pierre et d'Emmaüs Solidarité, qui appellent au financement de tickets-service pour permettre aux personnes accompagnées de s’acheter des produits de première nécessité dans les magasins encore ouverts.
