« Telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, la prison accroît la pauvreté et agit comme un accélérateur de précarisation, engendrant une perte de pouvoir d’agir des personnes sur l’ensemble des dimensions de leur vie », affirment le mouvement Emmaüs et l’association Secours catholique Caritas France dans leur rapport conjoint, publié le 11 octobre.
Baptisé « Au dernier barreau de l’échelle sociale : la prison », et fondé sur des données recueillies durant deux ans auprès de personnes détenues dans 71 établissements pénitentiaires, le document rend compte du taux élevé de précarité des personnes incarcérées. Hormis les 20 € versés aux détenus les plus pauvres par l’administration pénitentiaire, 16 % des répondants ne disposent d’auc
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