Plus structuré, plus lucratif, plus violent… Le trafic de stupéfiants impacte la dynamique des quartiers et, par ricochet, la pratique des éducateurs de rue. En augmentation de 6 % par an en moyenne depuis 2020 selon le ministère de l’intérieur, cette économie illégale ne cesse d’impliquer des mineurs. A Toulouse, sur 1 500 jeunes suivis par les éducateurs de la métropole, près des deux tiers se retrouvent inscrits dans un processus d’embrigadement lié à la consommation et au trafic de drogues.
Sur ses territoires d’intervention, la collectivité constate en moyenne un mort ou un blessé par arme à feu tous les deux mois. « On assiste dans le cadre de ces trafics à un rajeunissement et à une normalisation du rapport à la violence, constate Yannick Dignac, directeur des Jeunesses à la métropole, charg�
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