Paul a été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE) après un drame familial, quand il avait 8 ans. Son rêve : devenir ingénieur. Mais, comme deux tiers des jeunes accompagnés par l’ASE, il est en retard scolaire. Pour éviter de se retrouver sans rien à sa majorité, il entame un CAP dans le secteur du bâtiment, qu’il n’a pas réussi à valider à ses 18 ans.
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Si Paul continuait d’être accompagné jusqu’à ce qu’il se sente assez autonome et puisse réaliser son rêve, la société aurait un retour sur investissement évident, estimé à 1,8 million d’euros. C�
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