La crise est « profonde » et « sans précédent ». Et elle s’explique par un décalage « massif » entre les textes législatifs – de 2007, 2016 et 2022 considérés comme « aboutis, cohérents et protecteurs » – et leur mise en œuvre. Voilà pour les constats que rappelle l’Inspection générale de la justice (IGJ). Dans un rapport rendu public le 28 octobre, elle formule une quarantaine de recommandations et préconisations, articulées autour de trois objectifs : améliorer la gouvernance ; désinstitutionnaliser la prise en charge des enfants ; et recentrer l’intervention judiciaire.
Améliorer la gouvernance de la protection de l’enfance en renforçant la place de la justice
L’IGJ invite l’Etat, et notamment la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et les autorités judiciaires,
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?