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Regard d'une formatrice sur la réforme des diplômes en travail social (3/4)

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La réforme de 2007 a rendu obligatoire la formation sur les écrits professionnels, laquelle était auparavant optionnelle et s’adressait à une poignée d'étudiants éducateurs, majoritairement en situation d’emploi.

Crédit photo Hans Lucas via AFP
[TRIBUNE] Ermitas Ejzenberg, également docteure en sciences de l'éducation et spécialiste des écrits professionnels dans le social et médico-social, poursuit sa réflexion en martelant la nécessité pour les professionnels de dépasser les frontières disciplinaires. 

Les contenus de formation sont dépendants les uns des autres parce que nous sommes dans l’ère de la complexité (du latin complexus, ce qui est tissé ensemble), telle que l’a développée le philosophe Edgar Morin dans plusieurs de ses ouvrages. Aucun contenu de formation ne peut être appréhendé de façon isolée car la réalité n’est qu’entrelacement de plusieurs phénomènes, interaction entre les différents éléments qui la composent. Si l’on veut tenter de « toucher » le réel, il nous faut dépasser les frontières disciplinaires et le cadre des blocs de compétences, pour ne pas le réduire ou l’appauvrir. La vie, la vraie, est foisonnante : elle n’est que lien et enchevêtrement.

>>> A lire également : Formation en travail social : IRTS, innover pour attirer (4/4)

Je donne un exemple tiré de ma prat

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