Quelles qu’en soient les causes, une chose est sûre, l’accroissement du nombre d’informations préoccupantes a des conséquences sur le quotidien des travailleurs sociaux. En tout premier lieu, par la difficulté que constitue l’évaluation pour des professionnels qui, dans leur grande majorité, n’ont bénéficié que de quelques heures de formation en protection de l’enfance. Et restent conditionnés par le prisme de l’alliance avec les publics, difficilement compatible avec la neutralité qu’impose une information préoccupante et, à plus fort degré, une évaluation. « Avant notre réorganisation, les équipes d’évaluation commençaient par faire de la prévention, c’est-à-dire tout simplement leur travail, analyse Catherine Gilardeau. Tiraillées entre l’évalu
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