Le modèle est né en Nouvelle-Zélande, au début des années 1980. Surreprésentée dans les dispositifs sociaux, la population maorie exprime le sentiment que ses valeurs culturelles ne sont pas respectées. Elle regrette notamment que lorsque la protection de l’enfance intervient, l’ensemble de la communauté ne soit pas consulté pour résoudre le problème. Une observation qu’entérine la loi en introduisant, en 1989, la possibilité d’organiser une conférence familiale avant toute décision importante. « Les Néo-Zélandais ont cherché à jeter un pont entre le monde de la famille, sensible, et celui de l’institution, où prévalent les protocoles, en équilibrant les pouvoirs. Il ne s’agit pas de donner carte blanche au groupe familial mais de lui reconnaître une ca
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