Les personnes dont le patronyme évoque une origine maghrébine et, pire encore, celles dont le nom évoque l'Afrique subsaharienne, ont beaucoup plus de difficultés que les personnes au nom francophone à accéder à la location. Très peu engagent des actions pour faire valoir leurs droits contre ces discriminations.
Pour signer un bail dans le parc locatif privé, il vaut mieux s’appeler Petit que Mehdaoui. C’est ce qu’il ressort d’une étude de la Fédération de Recherche CNRS Travail Emploi et Politiques Publiques, publiée le 15 décembre, qui révèle qu’un candidat à la location portant un nom d’origine maghrébine a 26,7 % moins de chances de voir ses démarches aboutir qu’un candidat au nom francophone. L’étude repose sur un testing réalisé dans les cinquante plus grandes aires urbaines de France métropolitaine et couvre un large spectre de motifs de discriminations : l’âge, l’origine, le lieu de résidence, le statut de fonctionnaire et leurs combinaisons.…
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