Tous les vendredis matin, le rituel est le même : l’atelier d’écriture démarre avec la rédaction d’une humeur du jour. Assis autour d’une longue table placée au centre du chapiteau et sur laquelle sont disposés des dictionnaires, ils sont dix à travailler leurs textes. Seul le martèlement de la pluie sur la toile pourpre du chapiteau se fait entendre ce matin-là.
« Je ne sais pas quoi écrire », souffle Matthias à Bleuenn Fourage, éducatrice spécialisée, assise à sa droite. Il opte finalement pour le récit de son week-end perturbé par une manifestation, qu’il lit aux autres. L’écoute des textes est attentive. Ingrid, quant à elle,…
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