Bénédicte Lavaud-Legendre : Tout l’enjeu, pour les professionnels ou les parents, est de ne pas trop s’identifier à la mineure. La première conséquence de ce processus d’identification est de se retrouver uniquement du côté victimaire. La personne projette que les mineures sont des victimes et est nécessairement « déçue » en travaillant avec elles, car celles-ci ne se reconnaissent pas en tant que telles. Le professionnel passe alors à côté de la rencontre avec ces jeunes. Second cas de figure, l’adulte perçoit…
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