Le projet de loi « pour le plein emploi » propose d’aligner les droits sociaux des travailleurs des Esat sur ceux des salariés. Sans pour autant les doter d’un contrat de travail. Une évolution qui s’inscrit dans la stratégie d’inclusion du gouvernement.
C’est une nouvelle étape dans la transformation du statut des travailleurs des Esat (établissements et services d'aide par le travail) qui va se jouer au Palais-Bourbon dans quelques semaines. Deux articles du projet de loi « pour le plein emploi » que l’Assemblée se prépare à examiner – après son passage au Sénat au mois de juin dans le cadre d’une procédure exceptionnelle – prévoient en effet de doter les quelque 120 000 travailleurs, accueillis dans les 1 500 Esat, d’une batterie de nouveaux droits sociaux individuels et collectifs proches de ceux dont disposent les salariés : droit de grève, généralisation…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?