Jugeant "qu'il n'existe aucune difficulté insurmontable dans une prise en charge honorable et digne des migrants", le Comité consultatif national d'éthique estime que ces derniers devraient bénéficier d'un parcours de soins dans les conditions du droit commun.
Dans un avis publié le 16 octobre, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) déplore que les solutions mises en oeuvre par les acteurs publics pour la prise en charge de la santé des migrants ne soient "pas à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain". Le CCNE se veut toutefois rassurant s’agissant de la "santé physique corporelle" des migrants qui "ne peut être qualifiée globalement de mauvaise". Mais cette appréciation ne peut dissimuler "des réalités difficiles", en particulier dans le domaine de la santé mentale et des violences faites aux femmes et aux mineurs isolés.Les instruments pour un accueil décent existent
Pourtant, "il n’existe aucune difficulté…
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