Selon plusieurs associations, le transfert à l’Etat de la prise en charge des jeunes étrangers se déclarant mineurs isolés constituerait un recul grave pour les droits de l’enfant.
Les déclarations du Premier ministre relatives aux mineurs non accompagnés dans son discours de clôture du congrès de l’Assemblée des départements de France le 20 octobre ont suscité une vague d’inquiétude au sein du monde associatif. Dans un courrier adressé à Edouard Philippe le 5 octobre dernier, plusieurs associations redoutaient déjà une possible reprise en main par l’Etat de la prise en charge de ces jeunes qui "pourrait être lourd[e] de conséquences sur les droits de l’enfant". Or, lors de son intervention, le chef du gouvernement a justement annoncé que "l’Etat assumera[it] l’évaluation et l’hébergement d’urgence des personnes se déclarant mineurs entrants dans le dispositif jusqu’à ce que leur minorité soit confirmée". Cette annonce fait suite…
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