Le sénateur Roger Karoutchi établit un bilan négatif du "contrat d'intégration républicaine", successeur du "contrat d'accueil d'intégration". Il prône un renforcement des exigences, notamment linguistiques, réclamées aux candidats aux titres de séjour. En contrepartie, il estime nécessaire d'augmenter les heures de formation. Mais estime que les demandeurs devraient contribuer financièrement à leur coût.
Un rapport sénatorial, publié le 6 septembre, dresse un constat particulièrement critique de la formation linguistique et civique des étrangers primo-arrivants en France. La publication de ce document intervient au lendemain de l'annonce, par Emmanuel Macron, lors d'un discours prononcé devant les préfets, le 5 septembre, de la refonte prochaine de la politique d'intégration.Depuis la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France, le "contrat d'intégration républicaine" a succédé au "contrat d'accueil et d'intégration". L'ambition du législateur était alors de créer un parcours plus individualisé et mieux relié à la politique de délivrance des titres de séjour. La formation des étrangers…
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