L'association réagit à un rapport accablant du CGLPL sur la prison de Château-Thierry (Aisne), dont la plupart des détenus présentent une pathologie psychiatrique.
Des détenus atteints "d'états psychotiques graves et persistants" qui auraient plutôt leur place à l'hôpital, un exercice de la psychiatrie "plus coercitif que soignant", des cellules jonchées d'ordures où des détenus sont en état de "prostration"… Cinglant, le rapport des services de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) sur la prison de Château-Thierry (Aisne) a toutefois fait peu de bruit, étant paru au creux de l'été, le 27 juillet dernier. Cependant, en cette rentrée, l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam) s'en est emparé. Dans un communiqué du lundi 4 septembre, elle en fait un "exemple" des prisons françaises "inadaptées à l'accueil des malades psychiatriques".L'association, disant s'appuyer aussi sur des constats faits dans les autres établissements pénitentiaires, "demande qu'enfin la question de la pertinence de la condamnation à des peines de prison de trop…
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