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"Ces Assises ne font qu’accompagner la déliquescence du secteur"

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Sud et la CGT réclament "des augmentations pérennes dans le cadre d’un grand plan de financement du secteur" de la protection de l'enfance.

Crédit photo DR
En marge de l’ouverture des Assises de la protection de l’enfance, qui se tiennent les 19 et 20 juin 2025, les organisations syndicales Sud Santé-sociaux et l’Ufas-CGT ont appelé les salariés à se mobiliser contre le manque de moyens du secteur, prélude à leurs yeux de sa marchandisation prochaine. 

Deux salles, deux ambiances. Alors que s’est ouvert, le 19 juin, l’édition 2025 des Assises de la protection de l’enfance, organisées cette année au Grand Rex, à Paris, une petite troupe de syndicalistes réunis à l’appel de l’Ufas-CGT et de Sud Santé-sociaux, avaient choisi de battre le pavé devant le plus grand cinéma d’Europe. Leur leitmotiv : profiter de l’événement annuel rassemblant toute la profession pour faire entendre leur mécontentement. Un exercice récurrent depuis sa création par Philippe Bas, ministre de la Santé et des Solidarités du gouvernement Villepin, en 2006.

>>> A lire aussi: Les liens d’attachement au cœur des Assises nationales

« A chaque fois, on demande à pouvoir

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