« Notre expertise expérientielle doit-être entendue. Rien pour nous sans nous. » C’est par ces mots qu’Anne-Solène Taillardat a débuté son intervention le 14 mai devant la commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance. Une formule sans ambiguïté pour rappeler la détermination du comité de vigilance, auquel elle appartient, à participer activement aux débats. Dès le 19 mars, ce regroupement d'anciens enfants placés initié par l’association les Oubliés de la République s’était constitué pour faire entendre la voix des principaux concernés au sein des travaux de la commission.
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Ils ont été entendus puisque le groupe de députés a décidé de c
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