2,1 millions de personnes bénéficiant du revenu minimum d’activité (RSA) étaient "soumises aux droits et devoirs associés à cette prestation", fin 2017, soit 98 % du nombre total des bénéficiaires.
Selon la Drees qui, ce jeudi 7 février, a publié les résultats de son enquête annuelle sur l’accompagnement des bénéficiaires du RSA, dans la majorité des cas (83 %), ce sont les départements qui les orientent vers un parcours d’insertion. Pôle emploi (44 % des suivis) reste le premier organisme référent unique du parcours d’insertion, suivi des services d’insertion départementaux - ou territoriaux, dans les territoires d’outre-mer – qui suivent 30 % des personnes concernées.
Dans le cadre de son "plan pauvreté", présenté en septembre dernier, le gouvernement mettait en cause la lenteur de la procédure entre l’ouverture la demande de RSA et l’orientation dans un parcours d’insertion. Selon lui, trop de personnes n’étaient pas en contrat d’insertion six mois après avoir déclenché la procédure. Il entendait donc imposer aux départements de réduire ce délai à un mois. Cependant, les résultats de l’enquête de la Drees montrent une réalité un peu différente : les personnes ayant demandé le RSA en 2017 ont, en moyenne, attendu 94 jours avant d’être orientées vers un parcours d’insertion, soit en moyenne environ trois mois.
