Des chiffres sans appel. Dès l’entrée en détention, les troubles psychiatriques sont trois fois plus fréquents qu’en population générale, jusqu’à huit fois plus pour les addictions, révèle un rapport publié le 10 juillet 2025 par les députées Elise Leboucher (LFI) et Josiane Corneloup (Droite républicaine).
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Bien qu’ancienne, la surreprésentation des troubles psychiques parmi les personnes placées sous main de justice est le résultat d’une accumulation de dysfonctionnements qui ne font que s’amplifier avant, pendant et après l’incarcération. Si elle concentre une population particulièrement vulnérable sur le plan psychique, les troubles précèdent l’incarcération dans la majorité des cas. Ainsi, près de 60 % des entrants n�
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