Marie-Lou aime se présenter comme la doyenne des lieux. A 39 ans, cette mère d’un garçon de 21 ans au parcours cabossé s’est installée à la pension Montbrillant dès son ouverture en 2013. Elle vit dans un petit appartement à l'étage et partage avec les 13 autres résidents plusieurs espaces collectifs, dont une salle à manger et une buanderie.
“Le plus, c’est l’espace extérieur et le potager qu’on vient de lancer", sourit-elle. Après une enfance marquée par les placements en foyers et la violence d’un conjoint, Marie-Lou a connu la rue pendant deux ans et demi. “J’ai eu de la chance, j’ai été protegée, mais c’est très dur pour une femme de vivre dehors”, raconte la résidente.
La vie en appartement autonome ne sera pas non plus une solution
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