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Insertion : nouvelle mobilisation contre les choix gouvernementaux

Coupes budgétaires Gouvernement France Travail insertion par l'activité économique insertion professionnelle précarité pauvreté chômage de longue durée

Selon les acteurs mobilisés, les conséquences des coupes budgétaires toucheront des milliers de personnes éloignées de l'emploi.

Crédit photo Adobe stock
Les restrictions budgétaires actées dans le décret du 21 février continuent de mobiliser les acteurs de terrain. Le 29 février, dix-huit structures de l’insertion sociale et professionnelle dénoncent l’impact néfaste et durable des choix du gouvernement, jugés incohérents.

Les réactions se suivent et se poursuivent. En parallèle du lancement d’une concertation pour la création d’un socle juridique pour le plein emploi (lire notre article), 18 structures d’insertion (1) s’unissent pour dénoncer l’impact des choix gouvernementaux. En cause à nouveau, la baisse de 1,1 milliard d’euros de budget alloué au travail. Les acteurs mobilisés demandent à l'exécutif de faire en sorte que les crédits soient « maintenus et sanctuarisés ».

> A lire aussi : Droit à l’emploi : les associations lancent une concertation nationale

« Nous en sommes convaincus : investir dans l’insertion sociale et professionnelle, c’est garantir des gains futurs pour la société. Les personnes accèdent à l’emploi et au logement, contribuent aux cotisations sociales, s’impliquent au sein de la collectivité. Casser cette dynamique créerait une perte nette pour l’Etat bien supérieure aux crédits en jeu », indiquent les signataires d'un communiqué publié le 29 février.

Destruction d’un écosystème vertueux

En marge des revendications sur le budget, les acteurs dénoncent l’incohérence des choix gouvernementaux dont l’impact provoquera l’arrêt brutal de nombreux dispositifs. Par exemple, les suites données au plan d’investissement dans les compétences (PIC), lancé il y a cinq ans pour assurer l’insertion professionnelle des plus fragiles, restent inconnues. « Des centaines de dispositifs ont été créés. Plus de 500 professionnels ont été recrutés et formés. Le succès de ces actions est incontestable : 25 000 personnes [en] ont bénéficié et ont été remobilisées avec un taux de retour effectif à l'emploi de 70 % », détaillent les associations et les entreprises d’insertion. 

Publics et professionnels davantage précarisés

« Sans accompagnement, les personnes vulnérables se retrouveront à nouveau en dehors des radars. Les démarches “d’aller vers“ les personnes qui n’ont pas encore été repérées seront stoppées », souligne le communiqué.

> Sur le même sujet : Restrictions budgétaires : « la ligne de l’exécutif est malheureusement de plus en plus explicite » (Nathalie Latour)

Pour leur part, les personnes en voie d’insertion pourraient connaître des ruptures dans leur parcours. « Ces restrictions financières vont précariser les équipes salariées, pleinement engagées auprès de ces personnes depuis cinq ans maintenant. »


(1)  Apprentis d’Auteuil, l’Agence pour l’éducation par le sport, Ares, BimBamJob, Diversidays, each One, L’Epopée, Entourage, Fondation Mozaik, Konexio, Massajobs, Nes et Cité, Plateforme i - Groupe SOS, Social Builder, Sport dans la ville, Synergie Family, Vitamine T, Wake up Café.

>> Le communiqué des 18 structures de l’insertion sociale et solidaire

— Apprentis d'Auteuil (@AAuteuil) February 29, 2024

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